L’ancien président de E-CAM, soutient qu’après la fusion avec le Gicam, il faut maintenant, « tout faire pour parachever le travail déjà engagé, en désignant l’homme chargé de conduire les destinées de notre mouvement dans les jours à venir ».
L’ambition de refonder notre patronat a été amorcée au lendemain de l’élection de Célestin Tawamba à la présidence du GICAM en 2017. Aussitôt, et pour le compte de nos deux organisations patronales (GICAM-E-CAM), nous avons engagé de nombreuses discussions qui ont permis d’instituer dès le mois de janvier 2019, une plateforme de concertation que nous avons dénommée: « Coordination Patronale ».
C’est alors que nous avons commencé à travailler main dans la main, et à harmoniser nos positions ou nos points de vue. Cette volonté de faire chemin ensemble a eu naturellement un impact positif sur la perspective de refonder le patronat. Pour preuve, nos interlocuteurs au sein des pouvoirs publics ont été poussés malgré eux à changer leur regard sur nous. Désormais, ils ne percevaient plus de divergences de stratégies, ou de manières d’adresser nos problèmes communs. D’où l’unanimité observée dans la fusion GICAM-E-CAM régulièrement actée en Juillet 2023 et la création consécutive du GECAM intervenue logiquement à l’Assemblée générale constitutive de décembre dernier.
Aujourd’hui, nous devons continuer et parachever le travail déjà amorcé, en comptant sur nos forces, tout en demeurant dans la sérénité. Même si l’annonce des élections crée déjà la fébrilité dans les rangs de certains, et suscite une vague de « vraies fausses candidatures », nous n’avons pas à disperser nos énergies. Au contraire, nous devons prendre appui sur le meilleur d’entre nous pour achever l’œuvre de refondation du patronat. C’est la raison pour laquelle je pense que le seul bon choix reste le Président Célestin Tawamba.
La rédaction