Pr Alain Kiyindou, a pris fonction en tant que directeur régional, Afrique centrale et Grands Lacs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) le 18 janvier 2024 à Yaoundé.
Le professeur en sciences de l’information et de la Communication à l’Université de Bordeaux Montaigne, fait la promesse de travailler dans la continuité de l’action, de sa prédécesseur, Aissatou Sy-Wonyu, appelée à d’autres fonctions il y’a près d’un an. Cette continuité au sein de l’Agence Universitaire de la Francophonie, consiste entre autres à travailler en étroite collaboration avec tous les membres et les partenaires de la région, pour la mise en œuvre de la stratégie 2021-2025 de l’agence.
Le nouveau directeur entend également apporter sa touche, en rendant les formations plus concrètes avec au centre la jeunesse. Une formation sensible aux mutations technologiques, souligne Alain Kiyindou. Ainsi, pour relever les défis en Afrique central et les Grands Lacs, le nouveau patron de cette agence francophone implantée dans près de 120 pays veut adopter l’intelligence artificielle, car la francophonie scientifique doit être en phase avec l’évolution social et technologique.
« Je souhaite intégrer l’intelligence artificielle dans mes cinq axes stratégiques.» A savoir la transformation numérique et la gouvernance des universités, l’employabilité et l’entrepreneuriat, le réseautage et la coopération internationale, la formation des formateurs et l’innovation pédagogique, la recherche et la valorisation, déclare le professeur.
D’après lui, cette innovation vise à promouvoir une formation et des recherches qui répondent aux besoins du monde contemporain. « En effet l’intelligence artificielle et principalement l’intelligence artificielle générative porte en elle un potentiel révolutionnaire. En particulier dans le secteur de l’éducation, de la science et de la recherche. », Explique le nouveau patron de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs. Pour lui, l’intelligence artificielle peut faciliter le développement des compétences transversales.
Il prône la francophonie scientifique offensive, une francophonie universitaire engagée dans le développement économique ; social et culturelle des sociétés. Pour cause : « l’Afrique central et les Grands Lacs connaissent un certain nombre de défis, notamment l’accès à l’information, la transformation numérique, la qualité de la formation, la massification des effectifs, inadéquation de la formation et du marché de l’emploi et la nécessité d’une recherche plus inclusive et collaborative. »
Le Pr Alain Kiyindou confie que, sa vision stratégique s’inspire des principes énoncés dans le ‘’Manifeste’’, produit dans la diplomatie scientifique francophone, adopté en 2022 et s’articule autour de trois axes. Notamment l’excellence académique, l’innovation et la coopération internationale.
La rédaction