Selon les statistiques officielles, une personne en emploi sur 5 au Cameroun est un migrant. Ces migrants, qui viennent principalement d’Afrique de l’Ouest, occupent des emplois dans tous les secteurs de l’économie, y compris les secteurs formels et informels.
Les entreprises employant ces étrangers sont soumises à une taxe dont l’utilité est de financer les projets de formation professionnelle. Cette taxe, qui représente 1% du salaire brut des travailleurs étrangers, a été instaurée en 2023 par le gouvernement camerounais.
Un enjeu pour l’Etat
La formation professionnelle est un enjeu important pour l’Etat camerounais. Le pays souhaite développer son capital humain et améliorer l’employabilité des jeunes. La formation professionnelle est un élément essentiel de cette stratégie, car elle permet aux jeunes de développer les compétences dont ils ont besoin pour accéder à l’emploi.
La taxe sur les salaires des travailleurs étrangers est un moyen pour l’Etat de financer la formation professionnelle. Les recettes de cette taxe sont utilisées pour financer des projets de formation professionnelle, tels que la création de centres de formation professionnelle, le développement de programmes de formation en ligne et la mise en place de stages en entreprise.
Un enjeu pour les entreprises
La formation professionnelle est également un enjeu pour les entreprises. Les entreprises ont besoin de travailleurs qualifiés pour être compétitives. La formation professionnelle permet aux entreprises de former leurs propres employés et de les adapter aux besoins de leur activité.
La taxe sur les salaires des travailleurs étrangers est un moyen pour les entreprises de contribuer au financement de la formation professionnelle. Cette taxe peut être considérée comme un investissement dans le capital humain des entreprises.
La taxe sur les salaires des travailleurs étrangers est une initiative importante qui vise à renforcer la formation professionnelle au Cameroun. Cette taxe est un moyen pour l’Etat et les entreprises de contribuer au développement du capital humain du pays.
La Rédaction