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Cameroun : Alphonse Nafack, l’homme qui veut transformer le paysage éducatif par les technologies

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  • Post category:Education

Administrateur directeur général d’Afriland First Bank, banquier chevronné, passionné d’éducation et de formation, Alphonse NAFACK a fait parler de lui ces dernières semaines. Non pas dans ses activités à la banque qu’il dirige, mais par une nouvelle activité : l’éducation.

Notamment à travers l’actualité de l’Institut supérieur de formation en technologies baptisé Jacky Felly Nafack Institute of Technology, en abrégé JFN-IT. Un institut lancé en octobre 2020 et qui s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

A travers cet institut basé à Bonamoussadi Douala au Cameroun, Alphonse NAFACK veut donner l’opportunité aux milliers d’étudiants Camerounais et d’ailleurs de poursuivre leurs études universitaires dans les sciences et technologies, entre autres spécialités.

Pour cela, des partenariats sont annoncés avec des firmes, des instituts et des universités nationales et internationales en vue d’offrir à ses futurs étudiants une formation de qualité. Le dernier partenariat en date est celui annoncé le 14 avril 2021 entre la JFN-IT et Google Cloud. Objectif,  former et développer, dès la rentrée universitaire 2021-2022, des compétences, des étudiants et des professionnels dans les  technologies Google Cloud et autour de la gestion de données, du développement d’applications, des infrastructures cloud, du Machine Learning et de l’Intelligence artificielle. JFN-IT pourra donc former et certifier ses apprenants au grade d’Associate Cloud Engineer de Google.

« Nous sommes absolument ravis de pouvoir collaborer avec Google Cloud et ses partenaires pour ces prochaines années. C’est un rêve en fait qui se réalise, et ce rêve je vais le partager avec le peuple Camerounais en premier lieu. Google Cloud a commencé ses investissements en Afrique, et a choisi notre pays et le campus JFN-IT pour développer son programme éducation autour de ses technologies. C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique Centrale, et ainsi aider la jeunesse camerounaise à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain », indique Alphonse NAFACK.

D’autres partenariats sont également annoncés par la JFN-IT en vue d’offrir de meilleures formations aux étudiants et professionnels. Le banquier est allé chercher du côté de l’Inde, réputée dans le monde pour la qualité de ses formations et ses expertises dans le secteur de l’informatique. C’est le cas du partenariat avec le Kumaraguru College of Technology (KCT), un collège d’ingénierie indien créé en 1984 sous les auspices de la Fondation Ramanandha Adigalar, une fiducie caritative éducative du groupe Sakthi.

JFN-IT est également partenaire du Pôle Universitaire Léonard De Vinci en France. Un pôle du Groupe Léonard de Vinci composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) et l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia), qui revendique d’être la première  école créée en France pour former aux métiers du web et du multimédia. 

Alphonse Nafack résume en affirmant que la JFN-IT a été mise sur pied en octobre 2020 pour améliorer la qualité de la formation dispensée à tous les niveaux, pour rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, pour adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du XXIème siècle et pour élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités entrepreneuriales des apprenants. « C’est à ce prix et à ce prix seul, qu’ensemble, nous pourrons accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération. Cette nouvelle génération doit pouvoir acquérir les compétences et les connaissances dont elle aura besoin pour résoudre par elle-même les défis du continent », indique le banquier.

La rédaction